Michaël De Leener était responsable des entraînements des jeunes de Waterloo début 2015. Cette saison, il a repris du service comme joueur.
Depuis l’entrée en matière de Michaël De Leener comme entraîneur des jeunes, le club de Waterloo est passé d’une quinzaine à soixante-quatre jeunes. «C’est un travail d’équipe. Nous avons redynamisé la cellule jeunes avec Jérôme Burlion, Valentin Janssens et Andrew Decorte. Ce dernier, étudiant en éducation physique, a une bonne approche pour les jeunes débutants. Nous fonctionnons avec quatre entraîneurs», signale l’intéressé.
Le samedi matin, cela grouille dans le tiers de salle du complexe sportif occupé par les jeunes pongistes waterlootois: «La progression s’est réalisée en douceur, en intégrant les paramètres, notamment celui financier, pour avoir une ambition raisonnée et raisonnable.»
Ancien B4 à la royale
Le nombre d’équipe est aussi en progression. «Toutes les équipes jouent le vendredi soir à domicile. Nous avons actuellement vingt-quatre tables pour onze équipes. L’année prochaine, nous aurons sans doute une équipe supplémentaire. Nous arriverons donc à saturation pour l’occupation du vendredi soir. Il faudra chercher des solutions.»
Les Waterlootois devront également trouver réponse aux jeunes qui veulent s’élever dans la hiérarchie. «Nous devons, à l’avenir, avoir une proposition avec plus de volume d’entraînement pour eux. Le travail n’est pas terminé. Il faudra aussi de l’espace. Les clubs qui amènent leurs jeunes au top ont tous leur infrastructure propre», souligne Michaël De Leener.
Celui-ci a repris du service comme joueur cette saison en équipe première: «Nous sommes cinquièmes à un point de la deuxième place. Nous sommes six ou sept, nous effectuons une tournante. Nous n’avons pas d’objectif particulier si ce n’est de nous amuser et, comme équipe première, d’être un exemple pour les autres.»
Michaël De Leener est C2: «Je suis resté quelques années sans jouer. J’avais un classement de B4 à la fédération royale lorsque j’ai arrêté à Ry-Ternel, en fédération amateur.»
L’avenir, le 19 janvier 2018. Michel DEMEESTER